Créé par Philippe Buffet

Les maladies du Python Régius

  Cette section n'a absolument pas pour but de remplacer un avis vétérinaire.
Elle ne sert qu'à vous orienter vers une pathologie et (encore une fois) ne sert absolument pas à l'automédication...

  Si vous consultez cette rubrique afin de trouver de quoi souffre votre animal, c'est à vos risques et périls ...
  Après tout nous ne sommes que sur internet et je n'ai pas de diplôme vétérinaire...
  La suite est tiré des articles du docteur Lionel Schilliger, vétérinaire.
  Je me permet de vous faire partager (avec son accord) un peu de son expérience au travers de ses textes...
  Malgré tout je vous invite à ne pas oublier que je ne suis pas vétérinaire (que vous non plus sans doute) et que malgré les conseils du docteur, vous ne devez pas pratiquer l'automédication pour le bien être de votre animal ...

Principales maladies du Python royal (Python régius)

  A l'instar de certains autres reptiles, comme le serpent des blés (Pantherophis guttatus) ou le gecko léopard (Eublepharis macularius), le Python royal (Python régius) a longtemps été relégué au statut péjoratif de "reptile pour débutant", du simple fait de son assez faible coût en animalerie et sa relative tolérance à des conditions de maintenance approximatives.
  Pourtant, aujourd'huit, comme pour les deux autres espèces sus-citées, ce boidé peut susciter, chez certains passionnes, les convoitises les plus déraisonnables, tant la grande diversité de mutations génétiques dont il fait l'objet en captivité, et de robes étonnantes qui en résultent, peuvent rendre telle ou telle phase insolite, rare et donc particulierement attrayante...

  Sur le plan sanitaire, ce joli serpent est, certes reputée assez "rustique" en captivité, mais il peut tout de même souffrir d'un eventail assez éclectique de pathologies inhérentes à la vie en terrarium:
  *parasitaires
  *infectieuses
  *métaboliques
  *traumatiques
  *tumorales

  Cet article, dédié aux principales maladies du Python royal, s'articulera en plusieurs parties successives.

Stomatite

Les syndromes "Stomatite"

  La stomatite des ophidiens est une maladie inflammatoire et infectieuse de la cavité oro-pharyngienne.
  L'apparition d'une stomatite est généralement secondaire à une diminution des défenses immunitaires de l'animal, resultant d'une affection concomitante (exemple: pneumonie, parasitose) ou d'un stress inhérent à des conditions de maintenance défectueuses: en premier lieu température ambiante trop basse, mais aussi surpopulation, manipulations trop fréquentes, malnutrition, acariose, etc...
  Elle peut aussi être secondaire à une abrasion rostrale contre les parois du terrarium ou aà des traumatismes de la muqueuse buccale liés à des morsures de rongueurs, des tentatives de gavage ou de sondages répétés à visée médicamenteuse.
  Enfin , elle peut aussi être la conséquence d'une dessiccation et donc d'une fragilisation desmuqueuses gingivales en cas d'ouverture quasi permanente de la cavité buccale (en cas de pneumonie par exemple).
  Les agents pathogènes qui declenchent cette maladie sont des bactéries opportunistes (Pseudomones aeruginosa, Aeromonas hydrophila, Klebsiella sp, salmonella sp, etc...) qui, bien qie faisant partie de la flore habituelle de la cavité buccale des ophidiens, évoluent, se multiplient et exercent un pouvoir toxique sur le terrain fragilisé par un mauvais etat général.

  Mycobacterium sp, le bacille de la tuberculose, peut également être isolé sur les gencives en cas de stomatite.
l'anorexie et l'hypersalivation sont les deuxprincipaux sympthômes de cette maladie.
  A l'inspection de la cavité bucale au spéculum, on observe diverses lésions, plus ou moins graves et plus ou moins étendues de la maladie: en début d'évolution, la stomatite se manifeste par des petites tâches sanguinolantesréparties ca et là le long des gencives.
  En regard de ces traces rouges, on constate généralement un oedème de la muqueuse.
  Quand la maladie pregresse, on distingue nettement des petits abcès gingivaux à la base de certaines dents, puis une nécrose des tissus pouvant aller jusqu'à la destruction osseuse des mandibules et des maxillaires.
  dans certaines formes de stomatite dites "membraneuses", on observe des "placards" de matériel jaunâtre qui recouvre les gencives ou le palais, difficile à retirer.

  Le curetage de ces membranes, même délicatement effectué, provoque toujours des micro-hémorragies.
  Chez les ophidiens, on observe aussi parfois des troubles de la mobilité de la langue, liés ) un oedème ou a une infection de sa gaine protectrice (dans certains cas, la langue est même attaquée, puis detruite par les bactéries).

  Il est assez classique que les stomatites s'accompagnent d'oesophagites.
  Elles peuvent aussi provoquer l'apparition d'une pseudobuphtalmie ou d'un abcès precornéen.
  Elles peuvent se compliquer de pneumonie et même de septicémie (infection généralisée d'apparition brutale dépassant les capacités de défenses de l'organisme).

  La meilleure prévention de la stomatite consiste à respecter au mieux les besoins propres à chaque espèce (notamment à controler la température ambiante du terrarium), lutter contre les déséquilibres alimentaires et éviter tout risque de traumatisme buccal (morsures de rongeurs, gavages, abrasions rostrales ou encore administrations répétées de medicaments par voie boccale).

Pneumopathies

Les syndromes de "Pneumopathies"

  Le therme de "pneumopathie" signifie "maladie pulmonaire",c'est a dire toute affection concernant l'appareil respiratoire profond.
  Les affections de l'appareil respiratoire sont fréquentes chez les boas et les pythons en captivité et sont souvent de pronostic sombre. Dans une immense majoritré des cas, les pneumopathies sont favorisées par un refroidissement brutal (panne de courant, système de chauffage défectueux, thermostat mal réglé, transport dans une boite non chauffée, manipulations intempestives dans une pièce froide, hibernation mal préparée, etc...).
  Les poumons ainsi congestionnes se laisse alors coloniser par divers bactéries opportunistes ou par des champignons saprophytes des voies aériennes.

  Les pmeumopathies peuvent être d'origine bactérienne, virale, mycosique, parasitaire, tumorale, ou mécanique.
  Les pmeumopathies bactériennes peuvent être primitives ou secondaires à un processus infectieux affectant un autre organe (stomatite par exemple). Elles sont généralement provoquées par des bactéries Gram négatives de la famille des Enterobacteriaceae. Elles peuvent également être des engendrées par des agentstuberculeux (Mycobacterium sp.) ou encore par des bactéries atypiques telles que de Chlamydia et des mycoplasmes.C'est pneumopathies bactériennes surviennent généralement sur un animal fragilisé par des conditions de détention inadaptées (température trop basse ou trop élevée, hygrométrie trop forte ou trop faible selon les espèces, alimentation déséquilibrée, hypovitaminose A ou C, eau de boisson souillée par des bactéries fécales, etc... )

  Chez les ophidiens, plusieurs virus (dont certains sont probablement non identifiés à ce jour) peuvent provoquer des pneumopathies:
  * Paramyxovirus
  * Rétrovirus
  * Iridovirus
  * Adénovirus
  * Rhéovirus
  * etc...

  Le diagnostic de ces pneumonies virales repose sur la réalisation d'analyses de laboratoires pas toujours fiable a 100% (analyses histologiques, microbiologiques, sérologiques).
  On ignore quelle est la durée exacte d'incubation de ces différentes viroses mais on suppose qu'elle peut atteindre plusieurs mois, d'où l'intérêt de faire subir à chaque animal nouvellement acquis une quarantaine de 6mois minimum, dans une pièce éloignée de l'élevage principal.

  Une pneumonie peut aussi être la conséquence d'une infestation parasitaire:
  * par Rhabdias fuscovenosa, un nématode fréquent des voies respiratoires des ophidiens
  * par des pentastomides (exemple: Porocephalus, Armillifer, Kiricephalus)
  * par diverses formes larvaires de nématodes qui traversent le tissu pulmonaire au cours de leurs migration (Exemple: Kalicephalus sp.).

  Les pneumonies d'origine fongique (c'est a dire liées à la prolifération de champignons) sont probablement sous diagnostiquées chez les reptiles. Elles constituent plutôt des découvertes d'autopsie. Elles surviennet en général chez des animaux immunodéprimés ou ayant reçu de multiples traitements bactéricides et sont provoquées par le développement d'hyphes ou de spores de divers champignons (Aspergillus, Candida, Mucor, Rhizopus, Penicillium, Cladosporium, beauveria).

  Les pneumopathies peuvent aussi être d'origine mécanique et se compliquer ensuite de surinfections bactériennes: c'est le cas, par exemple, des pneumonies par corps étranger provoquées par l'action irritative d'éléments microscopiques du substrat en suspension dans l'air (exemple: sciure, copeaux de bois, litière végétale ...) ou par pénétration de liquide dans les voies respiratoires à la suite d'un gavage à la sonde mal effectué. Des émanations toxiques de certaines substances chimiques de l'environnement (produit de nettoyage, accumulation de déjections)peuvent aussi constituer un facteur irritatif pour les tissus pulmonaire.

  Les tumeurs pulmonaire sont assz rares chez les reptiles.

  Chez tous les reptiles, une pneumopathie se manifeste généralement par:
  *une ouverture quasi permanente de la cavité buccale, souvent associée, chez les ophidiens à un gonflement intermandibulaire,
  *une respiration sifflante audible à distance de l'animal, liées à la présence de mucosités souvent épaisses et purulentes dans les poumons et/ou dans la trachée,
  *une apathie liée à l'insufisance d'oxigénation ou au contraire par une hyperexitation liée à la "soif d'air" (sympthome de la gueule ouverte),
  *une hypersalivation,
  une béance de l'orifice glottique visible à l'examen de la gueule et rejetant des mucosités parfois purulentes.

  La prévention des pneumopathies au sens large passe essenciellement par une hygiène irréprochable du terrarium et le respect des besoins vitaux propre a chaque espèces (en température et en hygrométrie notamment).
  La prévention des pneumopathies virales repose sur le respect obligatoire d'une période de quarantaine de six mois environ devant être imposée à tout pythons royal récemment acquis.

Troubles ophtalmologiques

  Comme les autres ophidiens, le python royal est plus prédisposé à présenter des affections des annexes de l'oeil que du globe oculaire lui même.

Persistance de la lunette précornéenne.

  La persistance de la lunette précornéenne est, en réalité, d'avantage une affection dermatologique qu'un réel trouble oculaire, mais c'est généralement à l'examen des yeux qu'elle est diagnostiquée.
  Les globes oculaires de tout les serpents (et des "vrais" gecko sans paupières) sont souvent recouverts d'une écaille, appelée lunette précornéenne. Cette lunette est une sorte de "lentille de contact" transparente, trés riche en vaisseaux sanguins invisible à l'oeil nu, qui unit les paupières inférieures et supérieures, protège la cornée vis à vis des agressions du millieux extérieur et évite le desséchement de l'oeil lui même.
L'espace compris entre la cornée et cette écaille protectrice, dénommé espace précornéen, est baigné de sécrétions lacrymales, issues de la glande de Harder, qui s'évacuent par un unique conduit naso-lacrymal.
Ce canal naso-lacrymal s'abouche au niveau du plafond buccal, à proximité de l'organe de Jacobson.
  La lunette précornéenne est une structure épidemique qui, normalement, se renouvelle et s'exfolie à chaque mue.
Quelques jours avant cette mue, elle s'opacifie et devient bleutée car elle est séparée de  la nouvelle lunette sous-jacente par une fine couche de lymphe.
Pour divers raisons (hygrométrie ambiante insufisante, déshydratation, ermite,traumatisme, infestation par des acariens,maladie générale...), cette écaille peut rester adhérente à la lunette sous-jacente néoformée.

  Cette anomalie qui ce manifeste par un aspect fripé et desséché de l'oeil, gêne alors considérablement la vision sur l'oeil concernéet devient souvent le siège de surinfections. Les espèces de serpents dont les yeux sont les plus proéminents (comme le python royal) sont les plus touchés par cette affection.
Le traitement de cette maladie est délicat: le seul fait de tirer , même avec précaution, sur la lunette persistante peut occasionner d'irréversibles lésions de la lunette sous-jacente, de la cornée ou des fragiles structures annexielles du pourtour oculaire.

  En fait, il faut se garder d'etre trop interventionniste et plutôt favoriser le décollement des deux lunettes superposées à la mue suivante: augmenter l'hygrométrie du terrarium, pulvériser fréquemment l'animal, appliquer un gel lacrymomimétique sur l'oeil une fois par jour.

  Dans certain cas, la lunette persistante n'est pas adhérente à la lunette sous_jacente et ce décolle très facilement à l'aide d'une petite pince à dent de souris. Mais ceci doit toujours être laissé à l'appréciation d'un vétérinaire.
  Lorsque la persistance est secondaire à une infestation par des acariens, un traitement local à l'ivermectine ou au fipronil (Frontline) doit être appliqué au coton-tige ou au piceau autour de la lunette.

  Attention! Chez le python royal (P.regius), la lunette précornéenne n'est pas parfaitement lisse et transparente comme chez les autres ophidiens. Elle présente un dessin en "Y", physiologique, semblable à un éclat dans du verre.
A ne pas confondre avec un problème de persistance de lunette!

Pseudobuphtalmie et complication d'abcés précornéen

  Pseudobuphtalmie signifie éthymologiquement: "comme si l'oeil était anormalement gros". Elle correspond en fait à une accumulation anormale de larmes dans l'espace précornéen. Cette affectionrevêt la fausse apparence d'oeil exorbité, alors que ce dernier est, en réalité, comprimé au fond de la cavité orbitaire par l'augmentation de pression liquidienne qui siège dans l'espace "cornée-lunette". Cette anomalie de l'écoulement normal de larmes est aussi appelée "dacryocèle". Elle est toujours secondaire à une obstruction du canal naso-lacrymal pouvant être congenitale, liée à une infection buccal (exemple; stomatite) ou à une compression par une tumeur ou un granulome autour de l'oeil.
  Le traitement de ce problème consiste à aspirer le contenu de l'espace précornéen à la seringue, et à identifier, puis traiter la cause de l'obstruction du canal naso-lacrymal.

  L'abcès précornéen est la complication habituelle de la pseudobuphtalmie. Il se produit lorsque l'espace cornée-lunette est colonisé par des bactéries à la suite d'un traumatisme à travers la lunette, d'une septicémie ou d'une infection ascendante depuis le palais via le canal de la glande de Harder. Cette dernièrecause est, de loin, la plus fréquente. Le traitement de l'abcés precornéen s'effectue par drainage chirurgical: la lunette doit être délicatement incisée par un vétérinaire au niveau de son cadran inféro-externe sur une portion formant un angle de 30° environ. L'exsudat purulent doit ensuite être vidangé et lavé au sérum physiologique tiède. Un traitement antibiotique local à base de pommade ophtalmique ou de sollyre doit être instauré et poursuivi jusqu'à la mue suivante. La guérison requiert toujours au moins trois mois. Les récidives sont très fréquentes.

Troubles dermatologiques

  Les brûlures ventrales, les dermatites par irritation, les morsures de rongeurs et les dermatites parasitaires constituent les lésions cutanées les plus fréquemment observées chez le python royal.

Brûlures

  L'installation d'un système de chauffage dans un terrarium est une obligation zootechnique car les reptiles sont des animaux ectothermes. Ces diverssystèmes de chauffage (tapis, cordons ou rochers chauffants, ampoules en céramique ou a rayonnements infra-rouges, etc...) sont, pour la plus part dotés d'une grande puissance calorifique. De ce fait, les serpents, sont souvent victimes de brûlures ventrales graves et captivité. Ces traumatismesphysiques peuvent être a l'origine de lésions dermatologiques profondes et très longues à guérir.

  En captivité, les brûlures sont souvent provoquées par des phénomènes de conduction thermique: le serpent se plaque contre la source de chaleur pour absorber son énergie calorifique. Les raisonspour lesquelles ces animaux sont si prompts à souffrir de profondes brûlures thermiques en captivité sont en partie méconnues. Certes, leur comportement perpétuel en quête de chaleur les prédispose, plus que tout autres espèce animal captive, à souffrir de brûlures thermiques mais ils ne sont pas pour autant dénués de sensibilité cutanée nociceptive. Alors pourquoi un serpent peut-il rester "enroulé" autour d'une ampoule brûlante avant de réaliser l'inconfort de la situation et se déplacer? il semblerai que les reptiles n'associent pas cette douleur à l'objet chaud sur lequel ils se trouvent. Ils ne realisent probablement pas qu'ils pourraient se soustraire à cette douleur en s'éloignant simplement de l'objet ou de la surface qui les brûle. cette absence de retrait, qui, chez ces animaux ressemble plus a une réponse qu'a un réflexe, peut s'expliquer par le fait que de telles sources de chaleur n'existant pas dans la nature, ils ne sont peut-être pas "neurologiquement programmés" pour réagir immédiatement face à cette agression.

  Les brûlures surviennent le plus souvent lorsque la chaleur n'est pas homogène dans un terrarium: si le gradient thermique est trop important au sol ou dans l'air (c'est-à-dire température de l'air ambiante trop froide à distance de la source de chaleur et point chaud trop élevé en un endroit localisé), le reptile aura tendance à se "coller" sur le point chaud pour atteindre sa température corporelle requise.

  Une brûlure doit toujours être prise très au sérieux. Un reptile brûlé peut mourir de déshydratation associée à une surinfection et à des pertes massives de protéines et d'électrolytes.

  En général, les brûlures du deuxième ou troisième degré doivent être traitées en hospitalisation.

Dermatites de contact (par irritation)


  Certaines dermites ventrales peuvent être la conséquence d'une irritation cutanée (les écailles ventrales des serpents sont perpétuellement au contact du sol). Cette irritation peut être liée à la présence, au sol ou dans le substrat, d'un agent chimique (détergents, désinfectants, additifs acidifiant anti-moisissures incorporés à certains copeaux, etc...) ou à une macération sur un sol souillé par des excréments (urines ou selles diarhéiques). Chez les serpents, ce type de dermite est appelé "maladie des ampoules" ou "blister disease" dans son appellation anglo-saxonne.

  Elle se caractérise par la présence de multiples vésicules d'abord stériles, puis surinfectées, au niveau des écailles ventrales. Elles apparaît généralement chez les serpents maintenus dans un environnement souillé, insuffisament ventilé et trop humide. Le contact de la peau avec le substrat détrempé aboutit alors à la formation de ces vésicules. Une "blister disease" peut apparaître par exemple lorsqu'un serpent renverse sa gamalle d'eau et stagne pendant plusieurs jours sur un sol humide, ou au contact de ses selles diarrhéique qui "brulent" ses écailles ventrales. Tous les serpents, même aquatiques doivent pouvoir se positionner quand ils le desirent sur une zone sèche dans leur terrarium.

  les serpents atteints de "blister disease" présentent, dans un premier temps, des lésions vésiculeuses parfois très étendues sur leur surface ventrale, très semblables cliniquement à des phlyctènes provoquées par des brûlures. Ce sont des structures bulleuses à paroi très fines contenant un liquide strérile. Très brapidement, ces cloques éclatent et se déchirent du fait des frottements sur le sol durant la reptation. Elles sont alors secondairement contaminées par des bactéries aérobies et anaérobies. La maladie revêt alors un aspect de pyodermite profonde.

Morsures de rongeurs

  Chez les serpents (et en particulier chez le python royal qui est un animal timide et peu agressif), les morsures sont le plus souvent occasionnées par des rongeurs: en effet, lorsqu'il est affamé, un rat distribué en ppitance à un serpent anorexique ou simplement apathique peut infliger à ce dernier de très graves blessures corporelles. Il n'est pas rare que ces plaies concernent le rachis et soient en communication avec la cavité coelomique. Les yeux, la cavité buccale et les lèvres peuvent aussi être concernés. L'animal est parfois rapidement mis a mort lorsque les morsures concernent la region occipitale.

Parasites externes

  L'ectoparasite le plus fréquent, le mieux connu, mais aussi le plus redouté des éleveurs terrariophiles est Ophionyssus natricis, l'agent de la pseudo-gale ophionyssique des serpents. Outre les actions délétères qu'il exerce sur son hôte (spoliation sanguine, affaiblissement, inflammation cutanée et prurit), cet acarien très prolifique est le vecteur potentiel de divers agents pathogènes. C'est un parasite hématophage de couleur noirâtre, appartenant à la famille des Dermanyssidés.

  D'autres parasites externes ont été recensés chez le python royal, notamment des acariens hématophages de la famille des tiques.

Malformations

  Les malformations sont rarement presente malgré tout il existe des cas ou elles ont lieu ...

  Divers éléments peuvent être aggravant comme une température d'incubation trop haute, un appuis du foetus trop long sur la parois de l'oeuf empechant ainsi le devellopement et diver problèmes génétique.
  Le croisement de deux phases identique semblerai etre a l'origine de divers deformations.
      Exemple: Spider X Spider